Wynonna Leighton *

par **Wynn** Dim 7 Fév - 22:37

Mon passé, ce que je ne peux changer

- Ma lignée : Wynonna Marlene Nessa Leighton, ou Wynn, pour vous servir.

- L'ouverture au monde, mon enfance : Que dire sur mon enfance? Il n'y a rien de bien particulier à raconter, si ce n'est que ma mère a couché avec un individu lambda à la sortie d'une discothèque et est tombée enceinte de lui à l'âge de quatorze ans. Je suis née le 23 janvier 2001. Je ne regrette pas d'avoir une mère jeune, même si souvent elle attire beaucoup plus les regards que moi; mais j'aurais juste souhaité connaître mon père, et savoir au moins qui il était...

Mon présent, ce que je contrôle par mes choix

- Mon ancien monde, mon histoire : // Sera développé au cours des posts //

- Celle que je suis : Tant de mauvais qualificatifs que l'on a su me donner, sans vraiment me juger pour ma véritable valeur. Il est vrai que les rares fois où j'assistais aux cours, c'était pour foutre le souk, mais je n'ai jamais vraiment été une rebelle... A aucun moment je ne remettais en question l'ordre établi, je ne me contentais que de dépasser les limites, de violer les règles et vivre à ma façon. Je ne comprenais pas non plus tous ces garçons qui disaient que j'étais une fille compliquée. Le fait de choisir de ne pas céder à leurs avances justifie-t-il cette appellation, d'autant plus qu'ils ne l'ont probablement jamais remarqué, mais ils ne m'intéressaient guère... Je préférais mille fois le corps des filles, ces traits gracieux et somptueusement dessinés, ces lignes divines qui témoignent de la perfection même de la femme et de l'infériorité physique des hommes sur nous. Nous étions belles, alors que eux n'étaient que les prototypes de la perfection, la première expérience ratée de dieu. Il y avait aussi quelque chose que beaucoup de gens me reprochaient, c'était ma spontanéité, ma candeur. A seize ans, on disait que je me comportais toujours comme une enfant, à ne pas réfléchir lorsque je parlais. Mais malgré tout cela, j'ai toujours su m'illustrer dans ce que je voulais réellement réussir. Lorsque j'étais petite, j'étais passionnée des jeux d'indiens, et j'ai fini par devenir une archère de niveau national... Enfin... Je devais participer au tournoi national, du moins jusqu'à ce que le coach me vire à cause de mes nombreux méfaits dans les rues de Londres. J'ai aussi été une escrimeuse jusqu'à dix ans, même si entre temps j'ai perdu la main et je ne pense pas être aussi douée qu'à l'époque. J'ai aussi pratiqué de l'athlétisme dans mon collège et j'excellais au sprint, ce qui m'a notamment bien aidé à chaque fois que je volais quelqu'un dans la rue. J'étais bien loin d'avoir ne serait-ce que le niveau régional, mais ça me suffisait.

Mon futur, la destinée qui m'est imposée

- Ma cargaison, mes souvenirs matériels : Je ne porte avec moi que mon arc, son étui et son carquois, mon top, ma mini-jupe et une petite sacoche en bandoulière dans laquelle je garde quelques outils de maquillage et diverses autres choses.

- Mon ère, mes souvenirs spirituels : Je viens de Londres, en 2017.

- L'équilibre universel, mes atouts et déficiences : Wynn est une jeune fille plein de talents, notamment ceux de courir vite et d'être d'une précision sans égal au tir à l'arc. Cependant, de sa condition de femme, elle est très vulnérable aux coups physiques et ne supporte que très peu la vue du sang. De plus, elle ne sait faire que courir et ne réfléchit jamais vraiment, elle n'agit qu'à l'instinct.

- Le récit de mes derniers instants sur Terre : Elle courait aussi vite qu'elle le pouvait pour échapper à ses poursuivants, poussant les caisses de cartons qui se trouvaient sur son passage et évitant les quelques obstacles qui se dressaient entre elle et le bout de la ruelle. Elle avait l'impression que la distance qui la séparait de la civilisation, où elle pourrait crier à l'aide et où les gens se presseraient pour venir à son secours, était infinie. Il ne lui restait plus qu'une dizaine de mètres à parcourir, et elle accéléra sa cadence, mettant toute son énergie dans cet ultime effort. Ses chaussures frappaient le sol lourdement, et le bruit des claquement de ses talons contre les pavés résonnait dans toute la ruelle. Elle jeta un bref regard en arrière pour s'assurer qu'elle ne se faisait pas rattraper. Les deux jeunes étaient encore bien loin derrière elle, et visiblement ils ne réussiraient pas à la rattraper avant qu'elle n'atteigne la rue principale. Elle y était presque... Il ne lui restait plus que trois mètres à parcourir, deux mètres... Elle avait l'impression d'être dans un film, en pleine scène de slow motion, elle avait l'impression de courir au ralenti et de voir tous les objets qui l'entouraient bouger en vitesse ralentie... Il ne lui restait plus qu'un seul mètre à parcourir avant qu'elle ne soit hors de danger. Intérieurement, et cela malgré toute l'adrénaline qui circulait à travers son corps à cause de la peur, elle jubilait car elle aurait réussi à échapper à ses agresseurs et avait conservé son sac ainsi que tous les objets de valeur que celui-ci contenait. Elle jeta un dernier regard en arrière de la ruelle, pour s'assurer que les deux individus qui la poursuivaient s'étaient arrêtés. Lorsqu'elle ramena sa tête dans sa position initiale elle eut à peine le temps d'apercevoir une silhouette de la taille d'un manche de guitare approcher de ses yeux. La seconde d'après, elle était à terre, assommée.

Une jeune fille, frôlant la quinzaine se jeta littéralement sur le sac de la femme qu'elle venait d'assommer et l'arracha de sous ses bras. Une fois le méfait accompli, elle regarda les deux jeunes brièvement, puis dans un bond en arrière ramassa l'étui de l'arc qui avait servi à assommer la femme, tira la langue à ses deux poursuivants pour les narguer et détala aussi vite qu'elle le pouvait. Elle avalait littéralement les mètres de béton de la rue principale, serrant contre sa poitrine son bien volé. Elle n'avait pas de destination précise, elle se contentait de courir le plus loin possible, échapper à ceux qui l'avaient vu, échapper à la police qui devait déjà être avertie. Elle tournait au hasard dans les petites ruelles de Londres, se laissant guider uniquement par son instinct. Elle entendait retentir ces sirènes qu'elle ne connaissait que trop bien; la police était déjà sur les lieux de l'agression et la poursuivaient à coup sûr. Il y avait des caméras dans tout Londres, elle avait probablement été filmée et sa photo devait certainement déjà circuler parmi les officiers en civil. Elle s'accrocha encore plus fort au petit sac à main noir, fonçant à travers les ruelles à en perdre haleine et sans vraiment réfléchir à ses gestes, ses cheveux roux virevoltant au rythme de ses pas lourds sur le pavé. Elle ne se focalisait plus que sur sa course effrénée et sur les conseils qu'on lui avait donné pour fuir la police. Elle en avait besoin de cet argent, pour se nourrir elle et sa mère... Elle était tellement concentrée sur l'action de courir que la jeune fille en oublia même de continuer à emprunter les petites ruelles, et finit sur Bridge Street, où il n'y avait plus aucun passant ni conducteurs mais uniquement des voitures vides stationnées au milieu de la route...