Nick of Time
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Lucy, une guérisseuse incomprise *

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Message par Lucy Jeu 1 Avr - 1:10

* Nom et prénom de votre personnage

Mon prénom complet est Lucy Eléanore. Mon nom de famille est Subrosa. Mais appelez-moi simplement Lucy.

* L'époque de votre personnage


Au Moyen-Âge, XIIème siècle.

* Ce qu’il apporte avec lui lorsqu’il passe « de l’autre côté »


Je suis arrivée dans cet étrange monde accrochée à un bûcher.

* L’équilibre de votre personnage

Née en plein milieu de la nature, rejetée de la société, j’ai grandi à travers les fougères, orties, bardanes, chardons, ronces et autres plantes du genre. Une peau devenue dure avec les années et l’habitude de se faire arracher par une quelconque plante epineuse, une facilité d’adaptation à tous les milieux pour les nombreux voyages effectués pour la sécurité de notre petite famille, un bon potentiel tant physique que moral, et, en tant que fille de guérisseuse, une maîtrise irréprochable des plantes médicinales. Ayant toujours vécue loin des villes, et donc des gens, j’ai développé une peur incontrôlable qui se manifeste chaque fois qu’un inconnu s’approche et me voit, et pire encore, chaque fois qu’on me parle. Nous vivons en harmonie avec la nature, proche de chaque animal et ma famille s’est toujours nourrie de plantes que nous plantions. Bref, je vis en autarcie depuis ma naissance, et cela ne m’a jamais gêné. J’ai aussi, et ce depuis une sombre nuit ou les catholiques ont failli nous avoir, une peur bleue du noir, sachant que chaque recoin sombre peut cacher un possible danger.

* L’histoire de votre personnage

« Cours. Ne te retourne pas, ne pense à rien d’autre. Cours le plus vite possible, reste dans les bois, ne t’approche pas des hommes, et ne t’arrête que quand tes pieds ne seront plus en état de te faire avancer. Cours Lucy, et n’oublie pas celle que tu es, ni pourquoi tu es née. J’ai confiance en toi. »


Notre cabane était jolie. On y vivait bien, les plantes étaient abondamment présentent et il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Notre petit coin de paradis à nous, avec une rivière qui offrait une eau potable et fraîche. Ma mère, veuve depuis 8 ans, et moi-même, allions de forêt en forêt, construisant des cabanons pour y vivre quelques mois avant de repartir vers de nouveaux horizons. Ma mère était la femme la plus respectable à mes yeux, elle maniait l’art de soigner grâce aux plantes comme personne, et guérissait toutes les maladies que le Diable nous envoyait. Cet art, je l’étudiais à ses côtés. J’étais pressée de pouvoir soigner mon premier oiseau tombé du nid. La vie était paisible, loin des villes, loin des gens. Notre cabane était jolie.


J‘avais à peine 13ans. Je dormais, paisiblement, sur la paille fraichement ramassée, aux cotés de mon petit chaton que j’avais trouvé dans les bois, et que ma maman avait soigné. Le calme était total, l’obscurité, que seul le clair de lune perçait, nous enveloppait. C’était un de ces nombreux soir de printemps, ou ni la chaleur, ni le froid ne nous empêchait de rêver. La paille me titillait le visage, les battements de cœur de Ecko, mon chaton, résonnait comme une douce musique à mes oreilles. Et comme une longue fausse note, un cri retentit dans la paisible et douce nuit. En sursaut, je me réveillais, voyant ma mère courir vers moi, affolée. Une lueur orangée filtrait à travers les murs, et des cris de rage, de colère, retentirent dans toute la forêt. Je me relevais en position assisse, serrant Ecko tout contre moi alors que ses griffes s‘enfonçaient dans mon bras, dans la petite salle reculée de la maisonnette qui constituait ma chambre. M’attrapant par le bras déjà endolori, ma mère me poussa vers ma sortie secrète que j’avais aménagé et que je pensais être la seule à connaître. J’étais paniquée, je demandais pourquoi tous ces gens criaient ces mots que je ne comprenais pas. D’un geste, elle me pria de me taire, je m’exécutais. J’étais à présent à genoux, face à ma sortie, quand elle se pencha vers moi pour me chuchoter ces mots a l’oreille :

- Cours. Ne te retourne pas, ne pense à rien d’autre. Cours le plus vite possible, reste dans les bois, ne t’approche pas des hommes, et ne t’arrête que quand tes pieds ne seront plus en état de te faire avancer. Cours Lucy, et n’oublie pas celle que tu es, ni pourquoi tu es née. J’ai confiance en toi.

Je voulais protester, mais devant le visage affolé et piteux de ma mère, je m’exécutais, me battant une dernière fois pour l’embrasser. Mes lèvres n’ont jamais pu toucher à nouveau ses joues si douce, et Ecko n’est à présent plus qu’un vague souvenir. Sortant à travers les fougères et ronces qui prirent grand soin de laisser des traces sur mes jambes, je ne pu me relever qu’à quelques mètres de la cabane, après avoir ramper jusque la, caché par la végétation. J’avais à peine 13ans.


Il faisait bon, et pourtant je frissonnais. La vision que j’avais de notre belle cabane était apocalyptique. J’avais envie d’y aller, d’éteindre ce feu qui risquait de brûler nos plantes, les poils de mon chat, les magnifiques cheveux de ma mère, la paille qui constituait ma couche, et tout simplement le bois qui nous abritait. Les hommes criaient, les mots qui revenait souvent étaient « mort », « Satan » et « brûle ». J’avais peur, j’étais perdue, les bois que je connaissais si bien me paraissait effrayants, et pourtant, je me mis a courir, aussi vite que je le pouvais, à travers les arbres aux formes et aux ombres terrifiantes. La voix tremblantes de ma mère résonnait dans ma tête. « Ne te retourne pas, reste dans les bois, n’oublie pas… » Les larmes aux yeux, je ne réfléchissais pas, je courais, simplement, ne sachant pas ou j’allais. Les pieds en sang, la figure, les jambes et les bras arrachés par de nombreuses plantes épineuses et branches, je ne m’arrêtais pas, portée par l’adrénaline des paroles de ma mère. « Ne t’approche pas des hommes, cours Lucy, j’ai confiance… ». La lune me regardait courir, les animaux dormaient dans leur douce tanière, et le vent chantait dans mes oreilles alors que les arbres se succédaient à un rythme qui se faisait de moins en moins rapide. J’avançais, j’avais peur, et rien ne m’arrêtais. Mes poumons me brûlait, mon cœur semblait sur le point d’éclater, et je me demandais comment ma maman allait me retrouver quand elle me rejoindrait. Qu’est-ce qu’on peut être naïve quand on est jeune. La forêt semblait interminable, je n’arrivais plus à respirer, mes pieds me faisait souffrir, et je ne savais plus si je pleurais par peur ou par souffrance. J’avançais doucement, mais je courrais toujours. « N’oublie pas celle que tu es, cours, ne t’approche pas des hommes, j’ai confiance en toi, Lucy… » Les timides rayons du soleil filtrait au raz du sol, réchauffant l’air frais de la nuit. A présent, je marchais vite, essayant de calmer les battements affolés de mon cœur et les questions qui me venait à l’esprit. Je pouvais éviter enfin sans peine les terribles ronces qui, jusque la, m’avais été invisible et dissimulés parmi les autres plantes. Involontairement, mes jambes me transportait vers ce lever de soleil, et je cheminais à travers les arbres, pleurant et priant que le feu n’ai pas fait trop de dégâts. J’avançais, reconnaissant au passage quelques plantes médicinales. Tout m’effrayais. Du chant d’oiseau au crépitement des branches que j’écrasais. Il faisait bon et pourtant je frissonnais.


Que se passait-il ? Ma mère voulait que je ne pense à rien. C’était tellement difficile, j’avais peur, j’avais faim et soif, j’étais fatiguée par l’effort considérable que j’avais fais. Le chant mélodieux du clapotis de l’eau se fit entendre, grandissant au fur et a mesure que mes jambes se croisaient et décroisaient. A bout de souffle, j’avançais vers ce bruit réconfortant, espérant trouver au plus vite une rivière qui me permettrait de me désaltérer et de passer de l’eau sur les nombreuses plaies qui recouvraient mon corps endolori. Me croyant en plein milieu de la forêt, quelle fût ma surprise quand, devant moi, se présenta une fontaine de pierre. Pourtant, il n’y avait pas de signe de vie alentour. Pas de maison, pas de bruit, rien. Hésitante, j’approchais de l’eau, il était très tôt, et les rayons du soleil éclairèrent le sang dégoulinant le long de mes membres. Je m’agenouillais devant cet eau, mon petit miracle du moment, et y trempa mes mains en soupirant, m’abreuvant longuement, calmant ma gorge brûlante. Je remerciais le seigneur de m’avoir mené jusqu’ici, puis mis généreusement du liquide frais sur mes blessures, tout particulièrement sur mes pieds. Respirant profondément, je résistais encore à la tentation de m’endormir, et me releva, allant chercher une plante qui apaiserais ma souffrance. Cueillant au passage quelques fruits des bois, je vidais mon esprit, me concentrant uniquement sur les leçons de botanique que j’avais reçu de ma mère. Triomphante, une plante adéquate en main, je revenais vers la petite fontaine miraculeuse et entrepris de me frotter visage, jambes, bras, mains, et pieds avec les feuilles que je jetais plus loin après utilisation. J’avais mal, mais je savais que ça irait bientôt mieux. C’est ainsi réconfortée et soignée que je m’allongea dans l’herbe humide. Je fermais les yeux cinq minutes, ma respiration se faisant de plus en plus lointaine, la douleur semblant disparaître petit à petit. Et dans ce sommeil profond, j’oublia mes malheurs. Des rires féminins me ramenèrent à la dure réalité. J’étais confortablement installé dans un lit de noble, drap blanc soigneusement plié sur moi, et plais bandées, quand j’ouvris les yeux. Que se passait-il ?


Je me sentais juste bien. Comme le chant d’une colombe, une voix douce et tendre me rassura. Je n’entendis que quelques mots, elle s’appelait Solange, son amie, Blanche, et j’étais chez un certain Monseigneur LeGrand. Le reste était vague, flou, sans importance. Je me sentais bien mieux, reposée comme si, tel un ours, j’avais hiberné de long mois dans ce lit si doux. La chambre était grande, et richement décorée. Une toile représentant un chevalier tranchant un dragon était accrochée, et couvrait une bonne partie de mur. Un repas me fût servi, composé en majorité de viande que je mis sur le coté. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ces pauvres animaux morts pour le plaisir gustative. Les deux jeunes filles étaient très gentilles avec moi et s’occupèrent de ma personne comme ma mère avant ma course folle. Je n’osais pas leur parler, elle m’impressionnait et me faisais peur. Elles riaient beaucoup de mon mutisme, se demandant si on m’avait coupé la langue. Je m’amusais à leur tirer faiblement, pour leur prouver qu’elle se trompait, ce qui déclenchait une hilarité générale. Je me demandais comment j’étais arrivé là, et la réponse à ma question ne se fît pas attendre. Blanche m’expliqua qu’une servante m’avait trouvé à côté du château il y a de cela deux jours, endormie. Personne ne savait comment j’étais arrivé la, mais je soupçonnais une louve ou une renarde de m’avoir transportée, les animaux étaient, après tout, tous mes amis. Les jours passèrent, la vie dans le château était agréable, et au fil des mois, j’oubliais cette atroce nuit. Je resta un bon moment allongée, les pieds encore douloureux, ne me levant que pour les besoins mineurs, avec l’aide de Solange et Blanche, qui étaient les filles de Monseigneur LeGrand, un homme extraordinaire que je n’avais pas encore eu la joie de rencontrer. Un homme très pris, surtout par la chasse. A l’époque, je n’avais pas compris, je ne me doutais de rien. Je me sentais juste bien.


On s’amusait bien, tous ensemble. Un jour, en faisant le tour du château en compagnie de mes deux nouvelles amies avec qui je commençais doucement à parler, je fît la rencontre d’un jeune garçon qui, de toute évidence ne m’aimait pas. Solange me confia par la suite qu’il était jaloux que ses sœurs passent beaucoup de temps à mes cotés. J’étais complètement soignée, je pouvais à nouveau marcher, courir, sauter, gambader et sortir prendre l’air. Le temps passa, et chaque année, je grandissais de plus en plus, voyant Blanche et Solange devenir des femmes. Blanche se maria à un homme respectable, et qui consacrait son temps à la chasse, lui aussi. Il ne restait plus que Solange et Martin, le jeune frère. J’avais 17ans, cela faisait quatre années que j’étais ici. J’avais presque oublié ce que c’était de vivre en harmonie avec la nature, j’avais oublié l’art de faire des cabanes, je ne pensais plus aux plantes, ni aux animaux, et mangeais même volontier de la viande. Ma mère n’était qu’un vague souvenir, et je n’en avais parlé à personne. J’aimais ma vie actuelle, et Monseigneur se montrait très gentil avec moi lors de ses courts retours chez lui aux cotés de sa famille. On s’amusait bien tous ensemble.


Je ne pensais pas que cette magnifique vie serait si courte. C’est lors d’une sortie que je me rappela de la voix d’une personne qui m’était chère. Des jeunes enfants du village jouaient à la lisière du bois. Je me joignis volontier à eux, courant avec eux, rigolant, sautant, heureux. Un jeu très célèbre fût proposé par l’un des gamins. Il fallait se cacher dans les bois et espérer que le chercheur ne nous trouve pas. Je commençais à chercher une cachette derrière un arbre quand un jeune me cria :

- Cours Lucy, ne te retourne pas et reste dans les bois !

Comme un éclair, le visage de ma mère me revint en tête. Je me stoppa net dans ma course, haletante, m’excusant de ne pas continuer à jouer avec eux. Sur le chemin du retour, je trouva un chat blessé à la patte. Deux coïncidences, cela relevait de la sorcellerie. Mais je chassais vite cette idée de ma tête. Me trouvant à proximité des bois et bien trop loin du château, je pris le chat noir dans mes bras et me dirigea vers la forêt pour y trouver une plante. Je cherchais, tant dans ma tête que par terre, la pousse qui pourrait soulager ce félin et l’aider à aller mieux. Trouvé ! M’emparant de quelques feuilles, je les appliquais soigneusement sur la blessure rouge de l’animal. Un craquement derrière moi me fît sursauter. Martin se trouvait la, de gros yeux posés sur la patte couverte de plantes médicinales de mon nouveau petit ami à quatres pattes. Il ouvrit la bouche et se mit à hurler à pleins poumons :

- Je le savais !! Tu n’es qu’une sorcière! A l’aide, il y a une sorcière dans les bois, elle a un chat noir, a l’aide !

Aussitôt, des autres hurlements criant à l’aide résonnèrent dans les bois. Je pris peur, me releva et entrepris de courir, mais Martin, qui avait bien grandi, m’attrapa et me colla au sol, s’asseyant sur moi pour être sur que je ne m’enfuisse. Je hurlais, priant pour qu’il me laisse partir, mais rien n’y fît. Monseigneur LeGrand arriva, guidé par les cris incessants de son fils. A la vue de ma personne, il resta quelques instants immobile. Martin expliqua qu’il m’avait vu utiliser la magie pour rendre un chat noir encore plus maudit qu’il ne l’était pour apporter la maladie dans nos contrés. J’avais beau jurer que tout ceci n’était que pur mensonge, personne ne m’accorda d’importance. En dernier espoir, je m’agenouilla :

- De grâce Monseigneur, j’implore votre écoute et vous prie de vous rappeler tout ce temps passé à mes cotés. Je ne suis pas une sorcière, jamais je ne voudrais rendre malade qui que ce soit, je vous implore devant Dieu tout puissant, ne m’envoyez pas au Diable.

Les joues humides, j’entendais encore Martin crier à la sorcellerie, m’accusant cette fois-ci de l’utiliser sur son père pour que celui-ci m’épargne le bûcher. Monseigneur LeGrand posa sur moi un regard noir, m’obligea à me relever en tirant sur mes cheveux, ce qui m’arracha un cri de douleur, et me dit simplement :

- Tu ne fera plus de mal à qui que ce soit, sorcière.

M’entraînant sur la place publique, il ordonna qu’un bûcher soit construit sur le champs. Je patientais, pleurant, criant au désespoir, tandis que paysans et autres mirent sur pieds un bûcher qui risquait de s’écrouler à tout moment. C’est ainsi que je me retrouva ici, attachée en haut de ce bûcher, à voir défiler ma vie, tandis que les gens hurlait « A mort la sorcière » ou « Brûlez-la, elle ne mérite que la mort ». Je ne pensais pas que cette magnifique vie serait si courte.


Je cris à en perdre la voix, mais personne ne m’entend. Mon innocence me parait impossible à prouver, pourtant, je le suis. Je me tourne vers le ciel, et prie, lâchant comme requiem:

- Seigneur tout puissant, je vous en prie, aidez-moi.

Je baisse la tête une dernière fois vers ces gens, espérant un miracle. Solange est la, pleurant, j’aimerais tant qu’elle leur dise que je ne suis pas ce qu’ils prétendent. Mais cela la condamnerait peut-être au même sort que le mien. Le feu dévastateur et tueur brûlant au bout de la torche de mon bourreau s’apprête à se répandre sur le bois qui constitue ma dernière demeure, je ferme les yeux et les cris se font de plus en plus lointains, jusqu’à disparaitre complètement, laissant place à une énorme chaleur. J’attend que les flammes viennent me lécher les pieds, mais rien ne vient. Pourtant, le feu est bien la, j’entend son bruit, je sens le vent sur ma peau, je ne suis pas morte. J’ouvre les yeux. La place à disparu. Je suis toujours attachée au bûcher, mais celui-ci n’est pas en feu. La chaleur vient d’autre part. Devant moi, à quelques pas seulement se trouve un énorme trou d’où sort de grandes flammes. Où suis-je? Le Diable m’a-t-il envoyé aux portes de l’enfer? La voix de ma mère résonne dans ma tête. Je cris à en perdre la voix, mais personne ne m’entend.

« Cours. Ne te retourne pas, ne pense à rien d’autre. Cours le plus vite possible, reste dans les bois, ne t’approche pas des hommes, et ne t’arrête que quand tes pieds ne seront plus en état de te faire avancer. Cours Lucy, et n’oublie pas celle que tu es, ni pourquoi tu es née. J’ai confiance en toi. »


Dernière édition par Lucy le Jeu 1 Avr - 10:18, édité 2 fois
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Message par Helena Shaw Jeu 1 Avr - 6:37

Alors déjà que je m'attendais pas à ce que tu post aussitot (selon les désormais fausses informations de Silas...ce fourbe), mais je ne m'attendais pas non plus à un tel post (toujours selon les dires de Silas...décidément...ce fourbe). Cependant, je ne peux malgré moi pas te valider de suite.

Tout d'abord, un graaaand bienvenu dans notre (petite) famille !

Bon ça risque de faire un peu mal, mais je vais commencer par les quelques points négatifs (d'ordre purement administratif ou technique, je te rassure de suite). Premièrement, bon je me doute que tu ai du lire le background, mais j'aimerais cependant que tu me fasse savoir "comme il faut" que tu as bien lu le background en question. Ce n'est qu'à partir de là que nous pourrons valider.

Ensuite, il y a juste deux trois points qui me chiffonnent. Notamment concernant l'avatar. Alors ouiii, c'est une jeune fille fort jolie qui est représenté, seulement (et là, je vais probablement me faire taper par certaine personne), l'avatar me dérange un peu. Je ne sais pas, c'est un tout. Elle ne ressemble pas tellement à une bonne femme du XIIème. Ca doit probablement être le fait qu'elle ait des mèches, qu'elle se soit fait corriger les cheveux (notamment avec la frange), et aussi la touche de maquillage sur le visage (entre autre, y a le rouge à lèvres qui...ouai non ça m'intrigue ><). Le tout fait peut-etre un peu trop "moderne" et pas assez "Moyen-Age" si tu veux. Bon après, on pourra toujours argumenter que ça existait les coiffeurs etc au Moyen-Age, mais bon... Evidemment, nous pourrons facilement t'aider à te trouver un autre avatar, si mon estimé collègue juge que effectivement, l'avatar n'est pas tellement approprié (et si tu te le demandes, oui c'est pas moi qui ait le controle supreme pour les avatars...).

Aussi, le fait que ton personnage soit "téléporté" devant les flammes, alors oui, ça fait super théâtral et j'adore. Seulement le trou enflammé se trouve sur le Territoire IV, et à notre demande (afin de pas s'éparpiller dans tous les sens), tous les Rp doivent se faire sur le Territoire II le temps de la bêta. Outre cela, le simple fait que dans ta présentation, tu sois déjà de l'aaautre coté si je puis dire, c'est pas taupe aussi. Normalement, ta présentation aurait du s'arrêter à "Le feu dévastateur et tueur brûlant au bout de la torche de mon bourreau s’apprête a se rependre sur le bois qui constitue ma dernière demeure, je ferme les yeux et les cris se font de plus en plus lointains, jusqu’à disparaitre complètement, laissant place à une énorme chaleur." Donc si tu pouvais juste enlever la fin de ta présentation à partir de cette phrase. Par contre, ce que je peux te proposer, c'est que dans ton premier post "d'introduction", tu post cette fin (de toutes les façons, tu allais devoir poster un truc du genre en début de ton premier post ^^"). Mais seulement, tu devra poster sur le Territoire II, et dans ton premier post même, tu signales que tu sors du Territoire IV et que tu arrives sur le Territoire II. Alors oui, je viens de remarquer que ça casse un peu beaucoup l'effet de style de ta présentation. Personnellement, tant que ton personnage ouvre pas les yeux, il peut parler de diable et entendre toutes les voix qu'elle veut (comme ça, tu peux finir ta fiche sur le "Cours. Ne te retourne pas etc"), ça marche pour moi. C'est toi qui voit, camarade. Si jamais tu veux en parler ou si je me suis mal exprimé, tu as ma boite Mp, mon Msn est disponible (nous pouvons même Skyper, soyons fou !), c'est pas les moyens qui manque.

Puis un dernier point négatif qui me chiffonne aussi, ce sont les p'tites fautes d'orthographe qui se sont vilement infiltrés sur ta présentation. Je te rassure, rien de bien grave. Des p'tits accents manquant, des "s" en plus ou en moins. Pas de quoi fouetter un chat. (Par contre ce qui était marrant, c'est quand t'as même accordé au pluriel le nom d'une personne. "ne me levant que pour les besoins mineurs, avec l’aide de Solange et Blanches"). Bref, tout ça pour dire que ce sont que des fautes d'inattention probablement, et une simple relecture ou un passage sous Word devrait corriger le tir. Cependant, c'est pas ça non plus qui va t'empêcher de te faire valider, c'est juste mon soucis du détail (et de la perfection....et oui, du chiantisme aussi....).

Roh et puis ça va bien maintenant, ça suffit avec les points négatifs ! Les pooints positifs ! Les points positifs ! *et la foule en délire continua de pester contre l'admin*.

Alors alors, outre tous les détails cités plus hauts, j'adore tout simplement la fiche.

J'ai envie de m'avancer un peu, parce que au niveau des noms, je trouve que y a un peu (trop ?) de coincidences pour que ce soit involontaire. Par exemple, je suis vachement intrigué par le fait qu'il y ait dans ton nom entier deux noms à prédominance "diabolique", à savoir Lucy(fer) et Lillith (bon c'est pas diabolique, mais ça reste dans le thème). Ou encore, le fait que ton nom de famille, Subrosa, peut se traduire par "sous la Rose"...un quelconque rapport avec....les plantes, les feuilles toussa ? ^^

Ensuite, j'adore tout simplement cet effet "la boucle est bouclée", avec l'histoire qui commence par "Cours. Ne te retourne pas..." et qui finit par la même citation. Et puis dans le texte même, quand les paragraphes commencent par une petite phrase, il y a une évolution mais au final, il y a un retour vers cette même phrase qui prend pour le coup un double-sens. J'aime aussi "la raison pourquoi on passe du passé au présent" quand ton personnage parle à la première personne. Le fait que Lucy revoit sa vie juste avant de mourir, et justement se repasse sa vie en tête, et la raconte même. Ca a l'air simple comme procédé et je m'émerveille pour rien, mais rien que le simple fait d'y avoir pensé, j'adore. Après c'est peut-être pas du tout délibéré ce que t'as fait, et je fais peut-être totalement le prof de français qui voit des trucs là où il devait pas y en avoir, mais ça change rien à mon impression (oui...à part le fait que j'ai l'air un peu con après...).

Le style même d'écriture est très simple, ça se lit facilement. Très bonne utilisation de la première personne d'ailleurs, classique mais diablement efficace. Après, je suis très subjectif aussi. Mon partenaire le sera peut-être moins que moi, en tout cas, je lui laisse la parole. En ce qui me concerne, les quelques points listés plus haut corrigé, et hop, c'est la fête des haricots du Rp pour toi.
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Lucy, une guérisseuse incomprise * Empty Re: Lucy, une guérisseuse incomprise *

Message par Lucy Jeu 1 Avr - 10:15

Ah quel voyou ce Silas ! Mais j'aime cet effet de surprise que j'ai fais.
De mon coté, j'ai changé l'avatar, corrigé les fautes ( Blanches... Non mais j'vous jure... ), rajouté ce que j'avais stupidement oublié, précisé par MP cette histoire de territoire, enlevé un prénom, tout ça tout ça. J'espère que c'est bon et que ça vous plait.

Je dis pas que ma fiche est parfaite, loin de la, j'attends vos critiques et bons points (s'il y en a) et vous remercie de votre attention. A très, trèèèèès bientôt.
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Message par Ash Jeu 1 Avr - 17:12

Alors, tout d'abord, bienvenue sur Nick of Time!

Hum, je n'avais pas vu l'avatar précédent, mais celui-ci me convient parfaitement. Je pense qu'il serait difficile de trouver mieux dans le style "médiéval". Et comme mon cher collègue, je voudrais dire que j'ai bien appécié l'histoire et les quelques répétitions au cours du texte qui apportent un charme simple et pourtant puissant au texte. J'aime beaucoup le style d'écriture "aéré" et sans phrase chargées qui font qu'on lit avec aisance et plaisir ton texte, même si quelques fautes viennent ponctuer parfois ton texte - rien de grave, ce sont seulement quelques étourderies. J'aime bien aussi la façon dont tu apparais dans le T4, le fait que c'est en continuité avec ton histoire. Dans l'ensemble, le niveau est plus que correct et largement suffisant pour qu'on te valide sans opposer de résistance quelconque.

Ceci dit, il y a quelques soucis d'ordre administratifs, effectivement. Bon, tout d'abord ce souci de territoire II / IV. Ce n'est pas de ta faute si tu ne savais pas que on jouait obligatoirement dans le territoire II, et puis c'est "logique" que tu aies choisi d'apparaitre au territoire IV pour être en continuité avec ton histoire, donc je vais pas te blamer pour ça. Surtout que je crois que c'est annoncé nulle part que tous les RPs doivent se passer en territoire II, et si c'est annoncé quelque part, ce doit être dans la section beta-test - à laquelle tu ne pouvais pas accéder jusqu'à t'être enregistrée. Vu que la phrase de ta mère te disant de courir résonne encore en toi, tu pourrais rapidement résumer ton passage territoire II / IV très rapidement dans ton premier post.

Sinon, j'ai juste une question comme ça, qui n'a absolument aucun rapport. Mais est-ce que ton personnage serait cabbaliste (car vivement traqué par l'inquisition à l'époque et accusé de sorcèlerie au plus haut rang - et croyant cependant en le dieu unique) ou bien juste un chrétien qui saurait utiliser des plantes médicinales ou autres?

Bon, tout ça a été dit. Visiblement tu as rajouté ce petit détail qui te manquait. Donc au nom de la team de Nick of Time, je te souhaite la bienvenue sur ce forum et te souhaite un très bon jeu avec nous. Tu es validée et peut commencer à poster dès que l'envie te viendra, tant que cela se situe dans le territoire II. N'oublies pas que tu peux inventer des lieux à ta guise. Si tu as besoin d'un PNJ pour jouer avec toi, je suis disponible 1/2 fois par semaine, autrement si c'est trop peu pour toi tu peux créer ton propre PNJ et jouer avec. Si tu as des questions, des idées pour améliorer le forum, des choses que tu voudrais voir ajoutées / enlevées / modifiées il suffit de nous le faire savoir par MP ou dans la zone beta test.
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