Ash, des vents *

par **Ash** Lun 21 Juin - 3:32

Nom et prénom de votre personnage
Ash
L'époque de votre personnage
2138 avant J.-C.
Ce qu’il apporte avec lui lorsqu’il passe « de l’autre côté »
De la terre jaunâtre et poussiéreuse sur un rayon d'environ dix mètres. Terre qui a probablement disparu entre-temps.
L’équilibre de votre personnage
Ash a ce que l'on peut définir comme l'agilité, les réflexes et la vitesse d'un félin lorsqu'il se trouve dans des hautes herbes et en forêt, ainsi qu'une résistance mentale assez élevée. En contrepartie, il est maigre et vulnérables aux coups physiques et ne sait se battre qu'avec des roches et lames légères telles que des couteaux et des poignards...
L’histoire de votre personnage

[Histoire passée qui sera contée au fur et à mesure des posts et qui sera retranscrite ici]

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J'avais cette douleur intense au crâne... Cette impression que mon cerveau allait littéralement exploser en un millier de morceaux... Ma vision était trouble et je voyais les cailloux défiler sous mes pieds tandis que deux brutes me traînaient de force dans l'arène improvisée et où ils me jetèrent comme un vulgaire sac de patates. J'étais resté un moment terre à terre contre le sol, le visage rempli de terre et les vêtements crasseux et maculés de sang. Je n'entendais que les cris haineux de ces badauds, de ces barbares qui n'attendent que de voir du sang couler pour leur simple plaisir... Je m'attardais sur leurs vociférations haineuses, essayant de distinguer la voix de שַׁלְהֶבֶת parmi celles de la foule en furie. Après quelques instants je constatais que la seule façon de la retrouver dans cette foule serait de la chercher de mes yeux. Je posais mon avant bras droit sur le sol pour me garder en équilibre tandis que je m'aidais de ma main gauche et de mes jambes pour me relever. A peine ai-je eu le temps de décoller mes mains du sol que je sentis un violent poids frapper mon abdomen, m'envoyant là où je me trouvais quelques secondes plus tôt. Je n'avais pas eu le temps de réagir que déjà une pluie de coups martelait mon torse, et de temps à autre le visage. Je ne distinguais rien autour de moi, probablement parce que j'avais des ecchymoses aux yeux. Je n'avais plus aucun repère, si ce n'étaient les cris de la foule et de l'homme qui s'acharnait sur moi - ou bien peut-être étaient-ils deux... Je ne pouvais rien faire, si ce n'était qu'assister à ma mise à mort. J'avais beau essayer de donner des coups aveugles à mon agresseur, mais ceux-ci n'atterrissaient jamais sur ma cible. C'était comme si il n'existait pas réellement... Peut-être était-il un de ces נְפִילִים, un de ces géants que l'on disait invincibles. Après ce qui sembla être une éternité, mon agresseur arrêta enfin sa furie et sembla s'éloigner. Ne pensant qu'à une seule chose, שַׁלְהֶבֶת, j'essayais de me remettre sur mes pieds pour la retrouver. C'est alors que je sentis s'abattre au niveau de mes tempes ce qui sembla être un pied. Je roulais sur le côté avant de m'évanouir.

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C'est avec peine que je me réveillais... Avec cette même douleur au crâne qu'auparavant, cette sensation de vertige lorsque je gardais les yeux fermés et cette nausée qui faisait chavirer mon estomac. J'essayais d'ouvrir les yeux, mais cette lumière au dessus de moi m'aveuglait. Tous les sons autour de moi avaient cessé, comme si ce coup à la tempe m'avait rendu sourd. Pourtant, quelque chose d'autre me gênait. Je ne sentais plus le vent caresser mon visage et mes pieds. C'était comme si tout avait cessé d'exister autour de moi. Étais-je mort? D'une main hésitante, je tâtonnais le sol autour de moi à la recherche d'autres corps, car ce serait là que l'on m'aurait jeté si j'étais mort. Rien, si ce n'était le même sol poussiéreux sur lequel je l'on m'avait battu et presque tué. Je suis resté allongé sur le sol une trentaine de minutes. J'étais pathétique... Peu importe l'effort que je fournissais, mon corps refusait de me répondre. Lorsque j'ouvris enfin les yeux, un scénario des plus inattendus s'offrit à mes yeux : à l'exception de l'endroit où je me trouvais, j'étais entouré d'une immense prairie comme celles que l'on rencontrait en longeant le Nil. J'en vins à une seule conclusion : j'étais au גַּן עֵדֶן.

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Et depuis ce jour, je parcours cet endroit sans répit. Ne comptant plus les jours qui devenaient de plus en plus longs au fur et à mesure... J'en oubliais le temps... Si bien que je ne sais pas depuis combien de temps mes pieds foulent ces terres hostiles. [Histoire qui sera contée au fur et à mesure des RP et qui sera retranscrite ici]