Nick of Time
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Allen Hillcock *

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Message par Allen Hillcock Mer 7 Juil - 20:21

Nom et prénom de votre personnage :
Allen Hillcock

L'époque de votre personnage :
Années 2000 après J.C

Ce qu’il apporte avec lui lorsqu’il passe « de l’autre côté » :
Une cage d’ascenseur. Un revoler chargé plus une dizaine de munitions. Des boites d’anti-douleur. Un gilet pare balle usé. Un vieux journal.

L’équilibre de votre personnage :
Doté d'un bon esprit d'improvisation et de déduction, il possède des connaissances rudimentaires dans le maniement des armes et peut faire parfois preuve d'une certaine éloquence sur des choses diverses (culture générale, etc).
Pour tout le reste, il n'est pas mieux qu'un être humain en bonne condition physique.

L’histoire de votre personnage :

« J’écris ces mots pour justifier mon geste.
Lorsque qu’il n’y à plus de combat pour lequel se battre, il n’y à plus d’intérêt à la victoire. Tout ce qu’il nous reste, c’est l’espoir de quelque chose qu’on ne trouvera jamais, d’un sens. Alors on se crée des rêves, de l’envie, des besoins ; une personnalité, pour trouver une cause à défendre. Des ennemis (parfois appelés adversaires), pour justifier cette cause, futile.
Tandis que certains croient vivre grâce à des codes volatils, d’autre choisissent l’argent comme cause à défendre. Ils choisissent l’humanité comme ennemie, et l’humain comme moyen. Ce qu’il reste pour eux, ce n’est plus une envie de futur, mais une jouissance de leur présent gangrené par des valeurs de possession ; l’envie de pouvoir vivre dans l’idée d’une puissance crée par eux, pour eux, qui les protègent. Ces gens n’ont jamais vraiment vécu. Ils n’existent pas. Ils ne sont qu’une partie d’un engrenage. Ils disparaissent au moindre coup de vent, remplacés par des fantômes de ce qu’ils étaient. Leur valeur ne se mesure pas en humanité, mais en quantité, en productivité, en chiffre d’affaire, et d’autres termes barbares censés désigner ce qui nous protège. De quoi ? D’eux ? D’une fin ? De leur fin ? Tout simplement, d’un changement. D’un futur qui leur fait peur, qui les détruira. Qui brûlera ce qu’ils sont censés être et les rendra plus inutile que jamais, loin de l’utilité qu’ils se sont eux même donné, loin d’une quelconque logique sortant de leur esprit malade.
Ce changement, je m’en fais artisan. Si personne ne fait rien, alors je ferais pour les autres. Je commencerais ce qu’il n’y aura plus qu’à finir.
Lorsque vous lirez ce texte, vous comprendrez ce que j’ai voulu dire par des faits qui n’auront pas pu rester inconnus. »

Allen abandonne son ordinateur après avoir imprimé le document en quelques exemplaires. Il les fourre rapidement dans un attaché case entre d’autre documents et sort de la petite maison d’un pas décidé, sans jamais stopper sa marche plus que pour verrouiller l’endroit. Il regarde rapidement les environs, puis se dirige vers un petit bar en bas de la rue. A la terrasse, un homme l’attend : il semble un peu perdu, hésitant. « (Allen) Prenez ces feuilles, et distribuez les demain à quelques journalistes. Demandes leur le prix que vous voulez, ça n’a pas d’importance. » Il pose la mallette sur la table, s’en va d’un pas similaire, et, sans discontinuer, rentre dans une pharmacie pour demander quelques médicaments contre la douleur, sous ordonnance, ainsi que des anti-dépresseurs.
« (Pharmacienne) Vous ne vous êtes toujours pas remis ?
(Allen) Non, pas vraiment… Mais je vais sans doute l’exorciser. Le temps arrange souvent les choses, et fait perdre la conscience des horreurs du passé. Je pense qu’il faudra que j’y mette un peu du mien, mais ça ira. »
En sortant, il se dirige vers un bâtiment, style building, en croquant quelques cachets. A l’accueil : « (Allen) J’ai rendez vous. Je suis Jack Trenton. ». Il monte plusieurs escaliers. Des hommes l’observent du coin de l’œil, sans vraiment faire attention à lui. Encore des escaliers. Une porte. Une petite antichambre. « Entrez ». Et enfin, il s’arrête. Il regarde l’homme assis derrière le bureau, sans bouger, fixement. Ses mains tiennent quelque chose au travers de la poche de son imperméable noir. Il attend : un geste, un mot.
« (L’homme) Qui êtes vous ?»
D’un geste simple, Allen jette une grenade ronde au milieu de la pièce, qui glisse sous le bureau. Insuffisant pour tuer, mais ce serait une mort trop facile. La fumée suffit à aveugler et laisse un instant de répit pour approcher. ; l’explosion fait jaillir les tiroirs, créant une pluie de feuilles blanches et de documents divers, retombant lentement au sol. De sous son manteau, il sort un revolver et approche d’un pas rapide vers sa cible. Deux balles fusent vers le flash de lumière et impactent sur le mur en baie vitrée. L’homme visé n’a pas le temps d’agir quand il se prend un violent coup d’épaule, plaqué contre la vitre affaiblie par les tirs.
« (Allen) Docteur… Je viens vous dire que l’expérience a été un cuisant échec. Ma fille est morte. Ah ? Vous ne savez… Plus ? Je comprends. Pourtant, c’était assez marquant de la voir gonfler de jour en jour, de voir sa peau craqueler sous votre soit disant « essaie ». C’est vrai que le vert pourriture était une jolie couleur, mais pas pour un humain. Si ? »
Il sent tout à coup un léger goût métallique : le revolver, dans sa bouche en diagonale, tire, arrache la mâchoire inférieure en même temps qu’il crée un énorme trou dans le cou. La langue n’a plus aucun support pour se reposer et gesticule rapidement dans le vide. Une blessure mortelle, mais qui laisse quelques temps de survie. Il attrape la tête d’une main en traversant le palais avec le pouce et lui tape le crâne contre la vitre, l’éclaboussant de sang. Mais, l’impulsion n’est pas suffisante, alors il fini de la détruire à coup de crosse, heureusement plus solide que l’os humain. Le verre tombe dans le vide avec un grand fracas. Il commence à soulever le cadavre pour le jeter en contrebas et…
« (Gardes) M…Merde ! »
Le bruit de bris de verre a masqué le son de porte qui s’ouvrait. Des gardes du corps, trois, se mirent à tirer sur Allen, qui se prend une balle dans l’épaule et cinq autres qui lui coupent le souffle en tapant son gilet pare balle. Cela suffit à le faire tomber au sol et lui faire presque perdre connaissance. Malgré plusieurs efforts, il n’arrive pas à soulever son bras pour pallier à une quelconque vengeance de la part des gardes. Peu avant, il avait pris la décision de ne pas tuer d’innocents mais, sa vengeance n’étant pas terminée, il reconsidère rapidement cette décision. De sa main gauche, il dégoupille une grenade fumigène et la tiens jusqu’à la dernière seconde, puis la fait rouler vers les gardes. Juste avant l’explosion, un des gardes lui tire dans l’avant bras mais n’arrive pas à intercepter la grenade. Allen en profite pour se relever avec peine et tente de s’enfuir vers la porte ouverte. Deux gardes qui attendaient à l’entrée l’interceptent près de l’escalier en lui tirant deux nouvelles balles dans le dos, ce qui le fait trébucher dans les marches et le fait rouler à l’étage plus bas. En boitant, il réussit de nouveau à se relever en utilisant toutes ses forces et marche avec peine vers l’ascenseur. Une chance, celui-ci s’ouvre. Allen se laisse tomber au sol, s’appuie contre le mur, et soupire. Il à quelques instants de répit. Il recharge son arme, vérifie son gilet pare balle, et attend la fin. Il se souvient, des raisons. Pourquoi. Mais, cette fois, ce n’est plus qu’un souvenir. La haine s’est évaporée. Comme il s’y attendait, la cage se bloque à peine quelques étages plus bas. La porte commence à s’ouvrir en même temps qu’il pose le revoler sur sa tempe. Des gardes le tiennent d’avance en joue.
« (Allen) Vous ne saurez jamais qui je suis, ni pourquoi j’ai fait ça. Adieu. »
Son doigt commence à presser la détente tandis que les gardes commencent à courir vers lui.
Il y eu alors un flash. Mais ce n’était pas un coup de feu.

(PS : je n’ai pas pu le préciser dans l’histoire, mais la lettre du début est un faux, pour qu’on ne comprenne pas la vraie raison de cet acte, d’où sa phrase finale. Il a disséminé d’autres preuves contradictoires dont un journal dans sa veste rapportant un accident qui n’a aucun rapport avec lui ou une fausse lettre d’aveux déposée dans sa maison. Le but, c'est pour que personne ne puisse réellement juger ses actes, car personne ne saura vraiment pourquoi il à fait ça. De plus, je n'ai pas vraiment eu envie d'expliquer pourquoi (la raison est un peu cliché), mais il le fallait pour montrer qu'il n'est pas fou, mais seulement fou sur ce moment...).
Allen Hillcock
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Message par Ash Mer 7 Juil - 21:21

Bienvenue sur The Nick of Time!

Alors, très bonne fiche comme je m'y attendais. Tout ce qu'on attendait a été mis, l'histoire est intéressante. On a envie de savoir ce qui est arrivé exactement à la fille d'Allen, les pourquoi des tests, etc. Mais bon, peut-être dans un prochain RP. L'histoire est agréable à lire. Donc je ne vois aucun point négatif, si ce n'est qu'il n'y a pas de flash! Mais bon, c'est un détail vraiment mineur qui n'empêche en rien ta validation.

Tu es donc validé! Tu peux poster où tu veux, quand tu veux, même si je suppose que tu vas nous rejoindre avec Eden. Donc voilà voilà. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à les poser, nous sommes là pour ça.
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