Katya Droski *

• Nom et prénom de votre personnage
  Katya Droski
  
  
• L'époque de votre personnage
  Futur, Epoque des chevaliers de l’apocalypse
  
  
• Ce qu’il apporte avec lui lorsqu’il passe « de l’autre côté »
  Elle a sur elle : Un corset, un bloomer, des paires de bas, des porte jarretelles, des mitaines, une jarretière et des rangers, un médaillon numérique avec la photo d’Andrei.
  Elle a avec elle : son violon et le fauteuil sur lequel elle était assise.
  
  
• L’équilibre de votre personnage
  A part être elle-même et savoir jouer du violon ainsi que se défendre, elle n’a rien d’autre. Même ses appareil électronique sont resté dans l’autre monde. Peu-être son téléphone qui n’est qu’une simple oreillette est lésée, car elle n’a plus de réseau.
  
  
• L’histoire de votre personnage
  

C’est bien après nos temps que la jeune fit grandit. Elle arriva malheureusement bien après l’ère Connor et arrivait en plein monde décadent ou la loi du plus fort était de mise. Elle était fille unique et issue d’une famille moyenne pour ne pas dire précaire. Ce n’est pas ce qui fut le plus difficile pour elle. Vu l’état de la terre, elle était souvent malade avec son asthme et la pollution qui y régnait. Les médicaments étaient chers, mais sa mère avait un don pour la calmer avec des massage du thorax et quelques inhalations faites avec ce qu‘elle pouvait trouver. Ils avaient une petite maison ou plutôt un minuscule appartement mais ils s’y sentaient bien. Une vie presque normal si on oubliait que Katya ne sortait jamais et qu’ils étaient armés jusqu’aux dents.

Un jour comme un autre, elle avait onze ans et elle regardait la télévision. On y passait un très vieux concerto de violon. Elle était captivée par ce son mélodieux et la grâce des gestes. Elle en pleurant devant l’écran qui faisait presque tout le mur du salon. Elle tourna doucement la tête vers son père, sa mère s’affairant en cuisine. Il lui tapota la tête de sa grande main et lui offrit un sourire tendre. Deux jours plus tard, il lui ramena un beau violon acoustique. Il n’était pas aussi bien finis que ceux de notre époque, le savoir faire des ébéniste s’étant perdu au fil du temps. De plus avec l’arrivé de l’électronique dans n’importe qu’elle objet fit presque disparaitre le beau bois brillant de cet instruments de maitre. Il réussit quand même à lui en trouvait un. Son père avait pas mal de contact et était un roi des magouilles, tels étaient les arme des vainqueurs en ces temps. Il lui trouva même un professeur. Pendant donc trois ans, il l’accompagnait faire des aller-retour jusqu’au plus gardé et plus riche quartier de Saint Petersburg. Même son père, son fusil à pompe dans le dos, était moins effrayant que tout les hommes armée sur cette petite muraille aménagée. Ce fut une élève assidue et qui apprenait vite. D’un tempérament autoritaire, son professeur s’adoucissait face à son travail acharné et surtout au cœur qu’elle y mettait. Et dire qu’il avait refusé mais qu’il avait cédé sous la menace. Il ne regrettait pas. Ce genre de talent et de personne se perdait.

Puis alors, que le bonheur souriait à Katya, comme un perce-neige fleurissant dans un monde glacé et mort, la fleur se fana subitement. Vu les temps qui courraient, il devait bien arriver un incident irréversible. Le père de Katya se fit tuer lors d’une fusillade au cœur de la ville. Sa mère, seule ne pouvait continuer subvenir au besoin, ni protéger ce qu’il lui restait de plus précieux, bien plus que sa propre vie. Elle n’avait ni la force, ni les ressources. C’est dont à treize ans qu’elle se retrouva abandonné peut-être à un meilleur avenir, devant la porte de son professeur. L’homme, Vladimir n’était pas de ceux qui donnait facilement l’asile surtout en des temps aussi durs, mais il ne pouvait rejeter ses responsabilité face à un tel prodige. Il avait un fils, mais autiste. Il n’était pas assez ordonné pour jouer du violon, mais bien assez pour réciter la Bible au mot près. Katya était comme l’élément qui pourrait l’amener à réaliser un de ses rêves, celui de faire passer son savoir. Il s’occupa alors d’elle. Durant sa petite vie auprès de son professeur, elle put travailler bien plus et s’améliorer de jour en jour. Andrei, le fils de Vladimir adorait la jeune fille. Ils grandirent ensemble et eurent une relation presque aussi forte que deux vrais frère et sœur, voire même plus. C’était quelqu’un de gentil, d’attentionné et certes d’impatient, mais il était irremplaçable. Bien sûr, comme un bonheur n’arrivait jamais sans un malheur, ce fut à Vladimir de perdre la vie, mais de maladie. Elle avait 19 ans.

Elle ne vivait donc plus qu’avec Andrei. Il avait bien grandit et il était immense, un vrai mastodonte. Ils avaient quitté la grande maison, n’ayant plus les moyens de payer le loyer et leur protection. Ils vivaient à la rue ou dans des squat souvent remplis d’adolescent de leur âge. Pour gagner leur pain, la jeune fille travaillait dans un petit cabaret très mal fréquenter. Elle y jouait du violon dans des vêtements quelque peu aguicheur. Les hommes l’adorait et elle se fit vite un nom dans leur ville. Elle gagnait une misère pour être traiter souvent comme un vulgaire bout de viande et non pour sa musique, mais c’était cela ou rien. Bien sûr qu’elle eut des problèmes avec pas mal d’homme qui cherchait un peu de chaleur auprès d’elle, mais jamais elle ne voulut vendre son corps et encore moins le donner car on le lui demandait gentiment avec du chocolat ou encore des fruits… On a bien tenter de la forcer, mais Andrei était toujours là pour veiller sur elle et tua pas mal d’hommes qui lui voulait du mal, ou les intimidait seulement. Elle lui devait la vie, lui et son pauvre sourire d’ange qu’il eut à cause d’un client dans le bar. Il aurait donné sa vie pour elle et elle le savait, alors elle continuerait de jouer dans ce petit « cabaret » pour qu’il puisse manger. Ils se débrouillaient en sommes comme il pouvait. Andrei lui avait même trafiqué son violon, ayant encastrer un canif dans le bouton du violon.

C’est un soir comme un autre que la jeune fille passa dans l’autre monde. Elle sortit du squat avec son frère pour aller au cabaret des loups en rute y faire son spectacle. Elle commença son show comme à chaque fois, de la même façon. Assis sur un grand fauteuil style louis quatorze de couleur doré, les jambes croisée, tirant sur ses portes jarretelle, le menton sur son violon, son bras donnait l’allure et ses doigts, les notes. Elle avait une posture très droite de part son corset et de toute la vanité qu’on pouvait avoir à maitriser un tel instrument comme une prolongation même de son bras. Andrei se tenait à l’arrière, près du bar et la regardait jouer tout en priant Dieu d’épargner une âme aussi douce. Les yeux clos, même si des hommes saouls hurlaient des obscénités à son propos, elle n’entendait que le son envoutant de son instrument. Quand elle rouvrit les yeux à la fin de son morceau, elle resta subjugué par le décor.

Ok, en un mot "woaw".

Non vraiment, j'ai bien aimé l'histoire, et surtout la fin au fait. Cependant, j'aurais peut-être vraiment fait tout un paragraphe sur ce qu'elle ressentait à la fin, mais bon ça c'est moi et mes délires. D'autant plus que j'avais un album d'une compilation de morceaux classiques (au violon) qui jouait, j'étais vraiment dans l'ambiance on va dire. Ta "téléportation" est super bien mise en scène et quand tu imagines la scène, ça le fait vraiment. Et aussi, excellent timing pour le "passage" : ta présentation s'arrête au moment où tu débarques dans les Territoires, c'est parfait.

Sinon au niveau cohérence, c'est presque tout bon. On ressent vraiment le coté "décadence" des années des chevaliers de l'Apocalypse. Y a juste un truc qui me chiffonne moi : le violon qui se transforme en arbalète. Alors, il faudrait quand même qu'on m'explique un peu comment on transforme un violon en arbalète. Parce que je veux le même violon. Non plus sérieusement, je pense pas que ça pourrait pas le faire le violon-arbalète. Ce que je pourrais proposer, ça serait que tu ais un violon tout court, puis qu'une fois sur les Territoires, tu trouves une arbalète. Mais attention tout de même, à moins que tu sois chef-archère (ou Robin des Bois, au choix), tu ne devrais pas pouvoir utiliser correctement l'arbalète, du moins sans avoir appris ou sans que quelqu'un te l'ait appris.

Donc en gros, très bonne fiche. Juste tu me changes cette histoire de violon-arbalète et considère toi validé.

Bon, je sais que tu es déjà parmi nous (double-compte powa), mais je te souhaite bon jeu tout de même.

J'ai modifier. Et comment dire, enfaite j'avais besoin que le violon soit armé en quelque sorte. elle vit dans des temps pas facile et elle a toujours son violon sur elle.

J'ai dit qu'elle avait juste un petit couteau dans son violon, ce sera plus plausible ^^

Un petit couteau dans le violon ouai, ça me semble plus correct.

Eh bien, re-confirmation encore : tu es validé !