Gwen Moore *

•Nom et prénom de votre personnage
Gwen Moore

•L'époque de votre personnage
Présent, pour être plus précis les années 2000

•Ce qu’il apporte avec lui lorsqu’il passe « de l’autre côté »
Sa demeure ainsi que le jardin qui se trouvait devant celle-ci. Elle apporte donc tout le contenue de sa maison.

•L’équilibre de votre personnage
Extrêment frêle et fragile elle ne possède pas de grandes aptitudes. Elle ne sait pas se battre et encore moins se défendre. Elle n'a comme qualité que son talent pour l'écriture.

•L’histoire de votre personnage

La petite fille aux boucles blondes tendit sa main vers la porte de la chambre parentale. Des cris et des pleurs s’en échappaient depuis plusieurs longues minutes et Gwen voulait savoir ce qu’il se passait.
Du haut de ses six ans, la fillette était en âge de comprendre que tout ceci n’était pas tout à fait normal.
Les hurlements de sa mère lui parvinrent par bribes et même si elle n’en comprenait pas la contenance la gamine se sentit soudain en droit de pousser sur ses petits pieds et d’appuyer sur la clenche. La porte s’ouvrit en grinçant et en craquant. Contre le mur couvert d’un papier peint type victorien, le lit parental se trouvait être occupé par sa mère. Celle-ci était assise et se couvrait le visage de ses mains. Non, son père n’était pas en train de la frapper… non… Il se contentait de lui crier dessus en gesticulant dans tous les sens… La petite fixa celui-ci d’un regard médusé. C’était tout de même au-delà de tout ce qu’elle avait pu imaginer…Et au lieu de s’améliorer, la situation commença à se dégrader de plus en plus.

«_Et tu dis encore m’aimer ? te rends tu compte de ce que tu as fait ! tu n’es qu’une traînée…voilà ce que tu es !
_Chéri je…
_Il n’y a plus de chéri qui tienne ! tu viens de briser la confiance que je plaçais en toi ! notre couple n’est plus que les gravas de ce qu’il a été !
_Je t’en pris…écoutes moi au moins… »

Il ne tenta pas de l’écouter plus que ça. Se dirigeant vers ce qui semblait être une penderie, il en sortit toutes sortes de vêtements et les fourra hâtivement dans le sac en toile bleue. Bientôt il fut rondelet à tel point que son père eut du mal à en tirer la fermeture éclaire mais une fois que ce fut fait, Il le passa par-dessus son épaule grâce à la sangle noire. Il se dirigea vers les escaliers et sans demander son reste claqua la porte d’entrée.
Ce fut la dernière fois que la jeune fille vu son père…

Son enfance fut sans tracas. Malgré l’absence de son père et l’amour protecteur et étouffant de sa mère, Gwen était une jeune fille sans histoires. Timide et quelque peu renfermée elle ne causait que très peu de problèmes à ses parents. Sa mère se remaria et elle accepta son beau-père sans faire d’histoires. Du moment que sa mère était heureuse, elle ne pouvait que l’être à son tour.
Elle ne passait qu’un appel par mois à son père mais celui-ci se contentait d’échanges courtois mais frigides. Il ne passait jamais pas même pour son anniversaire et se chargeait de lui faire comprendre qu’elle faisait partie de son passé… un passé qu’il comptait oublier au plus vite…et elle avec.
Pourtant elle continua sans relâche de l’appeler tous les 23 du mois. Jusqu’au jour où il ne répondit plus. Elle comprit le message mais ne se découragea pas pour autant.

Les années passèrent et Gwen entra au lycée. Elle venait d’avoir ses seize printemps et avec ses formes épanouies étaient venues la passion des lettres. En effet grâce à un professeur de littérature extrêmement intéressant elle s’était mise à écrire. Tout d’abord quelques pages au contenu un peu confus, puis des nouvelles… pour ensuite se transformer en vrais romans…
Son rêve était devenu de pouvoir publier un livre sans que celui-ci ne soit un ramassis d’absurdités. Son premier essai avait été approuvé par son nouveau professeur. D’une bienveillance sans égale il continua de l’encourager sans relâche et de donner ses avis sur les différents récits qu’elle lui proposait.

Gwen rentra chez elle le soir du 23 Janvier 2008. Celle-ci rentrait d’une fête un peu arrosée et ne se rendit pas tout de suite compte que sa mère pleurait à chaudes larmes dans la cuisine. Elle vit le répondeur dont le bouton rouge clignotait constamment et appuya dessus pour écouter le dernier message laissé. Cela faisait plusieurs années qu’elle n’avait eut aucune nouvelle de son géniteur. Pourtant ce soir là, elle apprit de sa femme qu’il était à l’hôpital. Il était atteint d’un cancer du poumons… Un cancer dit à petites cellules. Extrêmement courant chez les fumeurs comme son père , et aussi meurtrier. Celui-ci ne laissait aucune chance de survie… absolument aucune…
Quand bien même cette maladie était celle la plus courante du siècle… elle ne pouvait se résigner à la mort de l’un de ses plus proches parents… même s’il avait prit de la distance, il restait son père…
Elle monta dans la salle de bain sans écouter les suppliques de plus en plus bruyantes de sa mère et ferma le loquet à double tour. Elle tourna le robinet de la douche au maximum et se glissa tout habillée contre le carrelage blanc de celle-ci. Ses cheveux rouges se collèrent à ses tempes et tandis que son khôl noir coulait sur ses joues pâles elle se laissa aller à toute la tristesse qu’elle avait enfermée au fond de son cœur.
Malgré tout il lui manquait… Malgré tout elle ne le haïssait pas… Elle voulait qu’il vive même si c’était pour l’oublier ensuite et ne faire d’elle qu’un point d’interrogation dans une grande histoire…
Pourtant il en serait ainsi…

Elle ouvrit les yeux. Toujours embués par les larmes, elle se rendit compte que l’eau ne coulait plus. Elle se releva titubant et tourna sur elle-même. Elle tourna plusieurs fois le robinet tentant de refaire couler le précieux liquide transparent sans succès.
Alors elle se rendit compte que quelque chose n'allait pas...Que quelque chose avait changé...Elle ne le savait pas encore, mais Gwen n'était d'ors et déjà plus chez elle. Londres était loin derrière elle et un nouveau monde s'offrait à elle.

Ouh, y a un truc que j'aime bien avec ton personnage, c'est la mise en abime que tu fais : tu écris l'histoire d'une fille qui écrit et qui se retrouve sur les Territoires. D'une façon torturé, c'est comme si que tu te retrouvais toi-même dans les Territoires. Bon je sais, je vais chercher loin là, mais franchement, j'adore ce genre de "connexion" totalement inutile. J'adore et j'adhère.

Bon outre cela, je dirais bonne fiche. Outre la narration assez classique, mais qui marche bien au final, je ferais quand même attention à quelques petites fautes. Ce sont des fautes d'inattention, certes mais y en a pas mal qui se sont glissés dans ta fiche. Rien de bien grave, je te rassure, juste fait attention. Sinon, j'aime bien le "cliffhanger" que tu nous laisse. Une fois qu'elle est sur les Territoires, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que la mort de son père la hantera-t-elle, etc etc. Je veux dire, je suis curieux de voir en quoi la nouvelle va affecter ton écrivaine plus tard dans tes Rp.

Cependant, il y a une petite erreur qui s'est glissé. A ton dernier paragraphe, tu va un peu trop loin dans la "découverte" des Territoires. Normalement, ton histoire est censé s'arrêter juste avant ou juste après. Et là, t'as le temps de sortir de la douche, d'aller dehors, etc. Ca va un poil trop loin. Désolé si je chipote là-dessus. Mais hum, c'est rien de bien bien grave, je te rassure. D'autant plus que ça te donnera un peu plus de matière pour ton premier post. Tu peux prendre exemple sur Katya, ta comparse, dont je trouve le timing parfait pour le "passage".

Une fois de ce dernier petit détail changé, tu peux te considérer comme validé.

(Re)bienvenue parmi nous, et bon jeu !

j'ai modifié le dernier paragraphe. Je vais aussi faire une relecture de la fiche pour corriger les fautes que je retrouve.
Voila voilou

Okey dokey, c'est tout simplement parfait.

Re-confirmation : tu es validé.