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Message par Katya Droski Lun 12 Juil - 1:48

Quand elle rouvrit les yeux à la fin de son morceau, elle resta subjugué par le décor…
…Elle abaissa le masque qu’elle portait pour sortir et ne pas inhaler la pollution de l’air. Elle crut avoir de nouveau poumons goutant enfin un vrai air. Elle venait de respirer pour la première fois de sa vie. L’atmosphère était si pur, si frais, léger. Il y avait beaucoup de roche et au loin une chose scintillante comme un énorme diamant sertie dans une bague en or. Cela renvoyait une lumière si vive. Des montagnes comme elle aurait pu en voir en Sibérie, était au loin derrière, la faune fraîche, sauvage et non abondante, juste ce qu’il fallait. Elle inspira à nouveau, savoir si elle ne rêvait pas. Elle avait cette folle impression de revivre. Ses poumons n’étaient plus lourds. Elle jeta son masque et marcha dans l’herbe et la terre avec un grand sourire. Elle n’avait jamais vu aussi joli paysage sauf sur des photos ou dans des très vieux films.

Elle se retourna et soudain, elle se rendit compte d’une chose. Elle était seule, désespérément seule. Elle se tourna encore et encore, les yeux cherchant quelque chose de familier. Il n’y avait que ce siège là, au milieu de nulle part, comme un tableau étrange de Dali. Elle cria le nom d’Andrei à s’en briser les cordes vocales. Elle toussa violemment et finit par pleurer. Elle aurait aimé retenir ses larmes qui montrait toute sa faiblesse. Elle s’en mordait la lèvre et se les essuyait avec rage. Les sanglots envahirent sa gorge. Elle resta un moment à pleurer sans rien faire, juste se vider de sa peine et sans pouvoir se contenir. La nuit finit par tomber. Elle était mais gelée ! Pour se réchauffer, elle ne réussit même pas à se faire un feu, elle n’avait rien pour le faire et ne savait comment l’allumer avec des silex et un peu de bois sec. Elle s’était mise en boule dans le fauteuil tout la nuit en essayant de canaliser le peu d’énergie qu’elle pouvait avoir. Elle soufflait sur sa peau de temps à autre mais cela ne faisait que lui donner un espoir sadique.

Le lendemain, elle était resté sur ce fauteuil devenu aussi inconfortable qu’une femme de fer. Elle avait une jambe relevé, et sa petite bouille appuyé sur sa main. Elle fixait le vide. Elle était peut-être morte, ou alors dans le coma… elle se posait tellement de question sûrement comme beaucoup d’arrivant ici. Elle s’imaginait presque être entrer dans une nouvelle dimension ou toute idée inexplicable et farfelue de films de science fiction. Malgré tout c’était une battante, elle ne se laissait pas abattre. Elle récupéra son violon qui gisait au sol en petit gravier naturel, au pieds du fauteuil et commença une marche.

Après des bonnes heures à ne rien chercher dans un paysage presque magiques, elle s’assit sur un gros rocher. La nuit commençait à tomber. Elle regarda son pendentif et sourit. Son grand gaillard lui manquait fortement. Elle resta sur son rocher. Elle ne sentait plus ses pieds. Elle avait bien marché. Elle avait peur encore une fois d’affronter le froid. Elle cala son violon sous le menton et commença à jouer un morceau. Cela lui donnait la force d’affronter la nuit. Elle se concentra simplement sur le bruit qu’elle créait, la douce et mélancolique mélodie qu’elle jouait. Elle ne sentait plus la fraicheur venir la percer comme plusieurs dards. Elle fit malheureusement une pause et impossible de se remettre à jouer un air plus joyeux. Elle glissa sur le sol et se mit en boule avant de dormir malgré elle, commençant une hypothermie.

Quand elle rouvrit les yeux, il y avait un feu et un long manteau sur ses épaules. Elle s’appuya sur ses mains et baillait à s’en décrocher la mâchoire. Elle chercha son violon et elle ne le trouva pas. Elle commençait à paniquer. Soudain, une ombre se déplaça derrière les flammes. Elle était fine et grande. Un visage assez jeune s’approcha d’elle. Elle recula doucement, un peu apeuré. La seule arme qu’elle avait pour se défendre venait de disparaitre. On lui fit un grand sourire.

_Alors beauté on va mieux ?
_Vous me voulez quoi ? Vous êtes qui ? Mon violon ! Vous en avez fait quoi putain !!! S’egosilla-t-elle.
_Eh doucement poupée. Faisons d’abord le présentation, car ce n’est pas une façon de parler à ton sauveur. Je m’appelle Gerard Sainz, j’ai 17 ans et je crois être la plus belle chose qu’il te soit arrivé …

Il lui fit un sourire des plus aguicheur. Katya se replaça quelques mèche brune et grimaça. La plus belle chose qui lui soit arrivé ? Oui, il était beau avec ses cheveux en bataille, son visage carré, ses yeux bleus et son allure de beau garçon, mais trop lisse, juste beau, aucun charme. Elle posa une main sur son torse et le poussa plus loin. Leur proximité était bien trop intime. Il pensait sérieusement avoir une seule chance avec elle ? Elle en riait fortement intérieurement. Surtout qu’il était de 5 ans son cadet. Elle se présenta à son tour et le jeune homme posa son enfant précieux, son violon, près d’elle. Elle vérifia que le couteau était toujours là par un simple coup d’œil et se détendit. Elle ne pouvait pas tellement lui en vouloir, il était vrai qu’il lui avait sauvé la vie. Après, ils partagèrent leur experience. Cela faisait un moment qu’il était là ce jeune Gerard. Ils finirent par faire un grand débat.

_Bien sûr que non, ça ne peut pas être un rêve ! On a trop de ressentit !
_Alors, on est mort ! On atteint le paradis ! Répliqua Katya. Du moins c’est le paradis pour mes poumons !
_Non, ça ne peut pas être le paradis, sinon y'aurais des miroirs partout ! dit-il avec un sourire digne d'une pub de dentrifice. De plus je me suis pété la jambe je l’ai sentit et j’ai pas pu bouger pendant plusieurs jours ! Si on était au paradis, tu crois qu’on vivrait ça !
_Alors, on est en enfer, je ne vois pas d’autre explications plausible …
_Non, car si on s’en tiens à l’évangile et à l’antiquité, l’enfer dans le genre pas beau, c’est la répétition … Ma jambe se casse pas non stop !
_Tu sais, depuis que t'es là, je t'assure c'est un vrai enfer ...

Ils se regardèrent dans le blanc des yeux et pensaient fortement tout les deux au premières idées, celle qui n’avaient ni queue ni tête. Des aliens, un autre planète, une autre dimension… N’empêche que cela détendit l’atmosphère et qu’elle accepta mieux l’adolescent.
Katya Droski
Katya Droski

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Date d'inscription : 11/07/2010

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