Chronologie du Futur (de nos jours jusqu'à la fin du monde)

par **Ash** Mar 2 Fév - 14:17

Préface

Le futur tel que vous le lisez, écrit entièrement par nos soin, n'est qu'une immense ligne directrice. Nous avons choisi volontairement de ne pas entrer dans les détails afin de vous donner une liberté quant à votre personnage. Ainsi, vous pourrez par exemple inventer la bataille de Paris qui se déroula en 3080. Bien sûr, ce n'est qu'un exemple et là aussi vous être libre d'inventer ce que bon vous semble tant que cela rentre dans la ligne directrice. Cependant, comme cité dans le paragraphe 2 des règles du forum, nous sommes en mesure de "refuser" votre futur si nous trouvons qu'il ne correspond pas à ce que nous avons écrit ci-dessus; auquel cas nous vous donnerons des indications pour changer votre histoire.
Sommaire
Notre Futur
La Réalisation
L'Avènement de Connor Powell
L'ère Connor
L'âge d'or de l'Humanité
Les Trois Chevaliers de l'Apocalypse
La Décadence
La Septième Extinction
De nos jours jusqu’aux années 2090 – Notre futur

Il y a tellement de choses à dire sur les années qui vont suivre l'époque dans laquelle nous vivons, et tellement peu de lignes pour tout écrire. Beaucoup de personnes pensaient que l'humanité arrivait à son terme, et nombreux sont ceux qui ont été déçus de ne pas avoir vu d'astéroïde géant heurter la terre en décembre 2012. Il est à noter que malgré ce qui avait été annoncé, les humains ont continué dans leur folie destructrice, dans leur aveuglement par le capitalisme, construisant toujours plus grand, puisant toujours plus dans les ressources de la Terre, investissant encore plus dans les quatre coins du monde, achetant et jetant à tour de bras. La technologie n'avait plus de prix... Tout le monde pouvait s'en procurer à moindre prix, tous pouvaient acheter le dernier téléphone ou ordinateur en ne payant qu'un seul dollar, mais à quel prix... Les crédits florissaient et ruinaient plus d'une famille. Beaucoup se retrouvaient à la rue et voyaient leurs biens saisis parce qu’ils n’avaient plus les moyens de payer la longue liste de crédits qu'ils devaient à la banque. Il était devenu tellement simple d'emprunter de l'argent, mais surtout tellement simple de se ruiner. Parce que même si la technologie était accessible à tous, le coût de la vie augmentait quant à lui et les salaires eux restaient fixes. Et le choix n'était pas bien compliqué entre manger tous les jours et payer s’endetter. En même temps, le nombre de voiture se multipliait à des vitesses incroyables, atteignant une moyenne de 5 véhicules pour 8 habitants, soit environ deux voitures par foyer. Et avec cette progression de l'industrie automobile augmentait la pollution et par conséquent un accroissement de la température moyenne de la Terre. En l'espace de dix ans, les scientifiques avaient constaté une croissance de la température moyenne d'environ 2 degrés. Cette hausse de la température globale amenait ses problèmes : la mort des coraux et la raréfaction de l'industrie de la pêche. Les pêcheurs revenaient bien trop souvent bredouilles ou avec trop peu de poissons pour réussir à arrondir les fins du mois - si bien que le nombre de pêcheurs avait été divisé par dix entre 2050 et 2070. Aussi bien tentaient-ils d'avertir l'opinion publique, les écologistes n'avaient aucun poids face aux économistes qui avaient compris la faiblesse de l'homme : l'appât du gain. Il était si facile pour eux de promettre gloires et merveilles à "l'Average Joe" et de le berner, lui promettant toujours plus sans pour autant le lui apporter. Le pétrole commençait vraiment à s'épuiser, même si chaque jour de nouvelles nappes étaient trouvées dans le fond de l'océan pacifique - dont une majeure qui avait été retrouvée non loin de la fosse des Mariannes. Cependant, il fallait se rendre à l'évidence : le pétrole n'était plus une valeur sûre et d'après les moins septiques, avant 2100 toutes les réserves mondiales seraient épuisées. Les hommes ont tenté d'exploiter l'énergie nucléaire, mais trop nombreux étaient les échecs - pour la plupart provoqués par le scepticisme des autorités contestataires à ce type d'énergie car ne comprenant pas la véritable nature des éléments radioactifs et craignant ce que les médias ont appelé "la guerre civile nucléaire". Les scientifiques avaient réussi à développer une nouvelle technologie de moteurs à base de noyaux d'hydrogène, qui réduiraient à zéro les émissions favorisant la pollution, cependant le coût élevé de ce carburant avait été la cause de son échec. Vers la fin des années 80, le monde semblait avoir atteint un point de non retour et la décadence du genre humain était à prévoir.
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Vers la fin des années 80 et le début des années 90 – La réalisation

« Demain, nous mourrons». Telle était la une du journal "The Times" le 12 janvier 2091. Les hommes commençaient à s'apercevoir de leurs erreurs et commençaient à réaliser leur nature destructrice. Mais il était déjà bien trop tard, la Terre avait déjà été écorchée. Les gens assistaient impuissants à la chute du monde qu'ils connaissaient. Le pétrole n'était plus et seuls les plus riches pouvaient se permettre d'utiliser la technologie hydrogène. Le nombre de voitures avait brusquement chuté, à une moyenne de 1 véhicule pour 50 habitants. Le prix des billets d'avion avait littéralement flambé et les vols longs courriers devaient faire de nombreuses escales car le carburant hydrogène n'était pas aussi performant que l'était le pétrole. Le prix de l'électricité était vingt fois celui que nous connaissons aujourd'hui. Les pays du golfe arabe, qui avaient connu un essor important durant le XXIe siècle étaient tombé dans l'oubli. Seule l'industrie agro-alimentaire semblait s'en sortir tant bien que mal cette seconde crise économique globale. Les marchés s'effondraient et les boursiers ne faisaient plus fortune. Impuissants, les hommes ne pouvaient que contempler la chute de l'empire capitaliste, de l'ère technologique moderne; en somme, de tout ce qu'ils connaissaient.
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A partir de 2090 – l’avènement de Connor Powell

Il ne restait plus rien du monde. Partout, des groupuscules de manifestants enragés se formaient. Les gouvernements essayèrent de les calmer avec de nouveaux projets, des nouveaux fonds débloqué pour doper l’économie, mais les gens n’allaient pas se faire avoir une énième fois. Ils avaient réalisé qu’il n’y avait plus rien à sauver cette fois-ci. Le monde était perdu, déboussolé. Les guerres n’avaient même plus lieu d’être entre les nations. Les populations se tournèrent tous vers leur sauveur, le nouveau berger : Connor Powell. Il était l’homme de la situation, l’homme qui avait un plan. Jeune, charismatique, issu d’une famille “verte”, militant pour l’environnement depuis sa naissance, il avait aussi l’argent dûment gagné par sa famille. Il était à la tête d’un groupe d’activiste pour l’environnement qui prenait de plus en plus d’ampleur. Ils se faisaient tout simplement appeler les “Verts”. Rapidement, il devint une figure politique incontournable et gagna les élections américaines. Il eut ainsi les pleins-pouvoirs pour changer la face du monde.
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Vers l’an 2100 – L’ère Connor

Devant agir rapidement et dans l’urgence, Connor Powell opta pour des décisions drastiques. Il avait l’appui total du gouvernement, car quiconque se dressait contre lui devait affronter une population adorant “le Messie”. Sa première action d’envergure fut de réécrire la Constitution des Etats-Unis d’Amérique, jugeant qu’elle se basait sur des vieilles valeurs qui étaient obsolètes de nos jours. Il instaura aussi le projet “Open Eye” : toutes les actions et transactions gouvernementales étaient disponibles à tout le monde. Connor Powell n’avait pas d’agenda secret. Il instaura une milice environnementale, convertissant une partie de l’armée désormais presque inutile. Il créa des alliances internationales improbables, se ralliant avec les pays du sud de l’Amérique et donna le pouvoir à ce qui était le Tiers-Monde. Ses actions influencèrent le monde entier, les gouvernements suivaient son cheminement politique. Il était le visage de la Nouvelle Renaissance. On le surnommait “Jésus 2.0“ ou encore le fils spirituel d’Al Gore. Mais tout le monde se demandait quelle serait la solution de Connor Powell concernant la Terre elle-même.

Malgré les efforts surhumains des scientifiques du monde entier, ils ne purent que rafistoler et stopper les enchainements des dégâts du réchauffement planétaire. Les bêtises de l’homme étaient irréversibles et ils n’avaient qu’eux-mêmes à blâmer. Cependant, sauver la planète tout simplement ne suffisait pas cette fois. Ainsi, Connor Powell lança son second projet invraisemblable : la relocalisation des villes. New York, Paris, Moscou, Pékin, Tokyo, Buenos Aires, Madrid, Durban et des dizaines d’autres villes furent jugées invivables. Les lieux furent entièrement désertés, mais conservés en tant que villes-monuments. A l’aide des ressources restantes, des nouvelles villes “propres” furent construites aux endroits les moins chauds de la planète et l’ordre mondial fut remanié. Après des dizaines d’années d’ajustement, l’âge d’or de l’humanité put commencer sous l’effigie de Connor Powell, sacré sauveur de la race humaine.
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Vers 2130 – L’Age d’or de l’humanité

Le futur tel que l’on nous avait promis put enfin exister. De grandes villes futuristes aseptisées, des moyens de transport ultramodernes, Connor Powell avait crée une utopie. Les gouvernements n’étaient plus les mêmes et ne reposaient plus sur les mêmes valeurs. Bien sûr, il y avait des réticents et des mouvements anti-Connor, mais au final ils pesaient bien peu dans la balance. Il y eut quelques conflits mineurs, des débordements, mais rien de bien grave. Le dernier projet qu’entreprit Connor fut de rassembler et de garder une archive mondiale des cultures, traditions, us et coutumes du monde entier. Le 8 mars 2152, à l’âge de 82 ans, Connor Powell mourut. Une légende était morte, et à nouveau l’histoire se répéta.
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A partir de 2152 – Les trois chevaliers de l’Apocalypse

L’œil du maitre n’était plus. Il n’y avait plus de leader réel, seulement une figure emblématique qui restait. Le légendaire sauveur avait cependant prévu ce scénario. De son vivant, il avait ordonné secrètement (et viola pour la première fois son propre décret “Open Eye”) la fabrication d’un programme permettant d’utiliser sa voix et son image afin de faire croire que le maitre était encore là. Ses “apparitions” se firent de plus en plus rares; et moins on le voyait, plus le peuple le désirait. Inévitablement, la supercherie fut découverte au bout de quelques années. Le monde avait perdu son berger. Ses proches et véritables fidèles essayèrent de maintenir l’ordre, de faire vivre son esprit, mais leurs efforts étaient vains. Tout le monde voulait un bout de “l’Empire Powell”, tout le monde voulait devenir le prochain Messie. Tandis que la plupart ne convoitaient encore une fois que pouvoir et voulaient utiliser l’influence internationale de Powell à des fins personnelles, les vraies apôtres du prophète n’avaient pas d’autres choix. Voulant éviter que les hommes se déchirent entre eux à nouveau, ils décidèrent de former un corps militaire, instaurant le règne de la peur pour leur propre sécurité. Cela eut bien évidemment l’effet inverse. Ils perdirent toute crédibilité, les autres nations regroupées des autres continents voulurent eux aussi leur propre armée.

Réalisant leur erreur, les fidèles de Powell essayèrent de calmer les choses avant qu’elles n’empirent. Mais le mal était fait. L’engrenage continua et ainsi commença une nouvelle course aux armements. Chaque technologie qu’ils avaient créée se trouvait détourné en une arme cent fois plus mortelle et dangereuse. En moins de cinq ans toutes les nations étaient armées, couteaux tirés, prêt à répliquer à la moindre attaque ou prêt à attaquer de leur propre chef. Tout le monde savait qu’une guerre serait fatale à la Terre, mais la nature humaine reprenait inexorablement le dessus. Diabolisation de l’ennemi, les discours patriotiques appelant au sens du devoir, les préjugés, la haine envers son prochain, le “dévoré ou être dévoré” perpétuel, tous ces vieux maux ressurgissaient. Encore une fois, l’humanité ne retint aucune leçon des erreurs passées. Après plusieurs tentatives ratées, conflits évités de justesse, le 25 septembre 2167, la Dernière Guerre Mondiale éclata. L’Amérique toute entière, unie et auto-suffisante, se retrouva opposé à une union russe-sino-japonaise du nouvel ordre mondial, tous deux eux-mêmes opposés à l’union néo-européo-africaine. Après 17 ans de guerre, il ne restait plus rien à détruire.
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A partir de 2184 – La décadence
[ Musique ]
Il leur fallut environ une centaine d’années pour reconstruire le Monde, mais uniquement une vingtaine pour tout détruire à nouveau. L’homme est bien être de contradiction. Chaque Hitler a eu son Powell, chaque fin du monde a eu sa renaissance, chaque rêve a eu ses pires cauchemars. L’arme nucléaire parmi tant d’autres armes de destructions massive fut utilisée. Cependant, même après qu'il n'eut resté plus rien à détruire, la guerre ne s'arrêta pas pour autant. Ainsi durant une longue période, l'humanité connue les 200 ans de calvaire. Au final, la Terre entière n’était qu’un vaste no man’s land. Peu d’endroits étaient encore vivables. La survie s’organisait comme elle pouvait. Parfois autour d’un homme qui garantissait protection et un semblant de sécurité tout en gardant un semblant d’humanité, tandis que d’autres tombaient dans la facilité, la cruauté, le cannibalisme, le viol. Ce que les gens avaient en abondance et jetaient avant, l’humanité s’entre-tuait pour les avoir maintenant. La vie elle-même semblait avoir quittée la Terre. La faune disparaissait, la flore ne renaissait et mourait de plus en plus. Plus de solutions miracles, plus de sauveurs. L’humanité vécut ainsi, dans la précarité durant près de deux cent ans, se battant pour quelques dernières bouchées d’air.
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Dès les années 2400 - La Septième Extinction

Terres de désolations, inhabitées, détruites, infertiles, ravagées... Voilà tout ce qu'il restait de notre planète bien aimée : un immense champ de ruines, témoin de la folie des grandeurs des hommes. Tout ce que l'on connaissait n'était que gravats. Il arrivait de temps à autre de croiser ci et là des architectures ne s'étant pas effondrées sur elle-même. Mais les hommes avaient complètement abandonné ces endroits qui étaient auparavant leur maison. Pour ceux qui ne s'étaient pas abandonnés au cannibalisme, les hommes avaient adoptés un mode de vie nomade, ne pouvant s'installer car partant toujours à la recherche de troupeaux d'animaux. L'homme avait recréé des conditions pareilles à celle qui avait frappé la Terre il y a de cela soixante-cinq millions d'années et la vie toute entière était en récession. Les terres n'abritaient presque plus d'animaux tandis que la flore semblait avoir complètement disparue; à l'exception d'une infime portion de l'Amazonie actuelles où se sont réfugiés une poignée d'hommes assez fous pour affronter des hordes d'insectes mutants et pour vouloir survivre aux marais irradiés. Après six cents ans de vie dans des conditions insalubres, l'humanité pouvait être considérée comme éteinte. Persistaient une poignée de survivants sur les terres, mais privés d'eau et vivant chacun à plus de 500 kilomètres de l'autre, il était peu probable de les voir un jour repeupler la Terre... Il n'y avait plus aucune trace des quelques hommes qui s'étaient réfugiés en Amazonie, comme si Mère Nature avait englouti les téméraires qui avaient osé violer son dernier sanctuaire. Seule la vie aquatique persistait et cela uniquement au plus profond des eaux, là où aucun homme ne s'était jamais aventuré...
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