Eon de Malachais - passé *

•Nom et prénom de votre personnage
Eon de Malachais

•L'époque de votre personnage
le passé, plus précisément durant la période dite Rococo sous le le rêgne de louis XVI et de marie antoinette.

•Ce qu’il apporte avec lui lorsqu’il passe « de l’autre côté »
une guillotine et l'estrade en bois sur laquelle elle se trouvait

•L’équilibre de votre personnage
Cultivé pour son époque puisqu'étant un noble il demeure cependant limité pour tout ceux qui ne viennent pas de son temps. très doué avec son épée, il était capitaine de la garde royale et ses dons en escrimes sont donc exceptionels.
Son épée est une très fine lame au reflet argentés dont le pommeau est sertit de pierres précieuses et recouvert de feuilles d'or. Il est très agile bien qu'il ne soit pas très résistant physiquement.

•L’histoire de votre personnage

Eon vit le jour pendant la resplendissante époque rococo. Alors que Louis XVI régnait en maître sur son peuple tâchant d’être le plus juste possible, ce charmant bambin pris sa place dans la haute société.
A l’époque où le panier et la perruque poudrée était de mise, le nourrisson poussa son premier cri. Noble de naissance et fils unique d’un couple on ne peut plus normal Eon ne vécut pas une enfance très difficile. Au contraire celle-ci fut jalonnée de rire et de jeux qui comblèrent ses désirs de petit garçon.
Son père était un homme dur mais juste et sa mère une femme douce et aimante. Le petit Eon était donc la dernière pièce d’une famille qu’on pouvait dire unie en ce milieu de dix-huitième siècle.

Très tôt, le garçonnet fut acculé d’une beauté sans égale. En effet son visage aux joues pleines et rebondis étaient emplies de charme et les jeunes nourrisse ne manquaient jamais de s’extasier devant sa peau d’albâtre. Il possédait de jolis yeux noisette rehaussés par des cils longs et épais et des lèvres pulpeuses et rosées, de telle sorte qu’il fut confondu avec une demoiselle une bonne partie de sa prime enfance.
Non loin de s’en offusquer, le jeune Eon passait son temps à jouer de cette incroyable atout qu’il devina très tôt être un instrument de pouvoir.
En effet il comprit très vite que l’apparence physique était, lorsque les dieux vous avaient bénis, synonyme de manipulation.
Il passait dès lors son temps à faire des bêtises sans jamais être punis par ses nourrisse. Et pour cause dès lors qu’il montrait ses yeux humides et rougis à celles-ci, leurs remontrances semblaient fondre comme neige au soleil et elles se contentaient de le serrer contre leur sein en lui caressant les cheveux.

A l’adolescence son emploi du temps était donc constitué de badinage et de repas de fêtes. Les demoiselles se pressaient autour de lui avec de plus en plus d’entrain, celui que le jeune âge fait couler dans vos veines avec une telle vivacité !
Il ne posait un regard sur elle que très rarement. En effet leur corsage étaient toujours trop serrés , leures poitrines trop opulentes… Eon préférait la grâce et l’élégance plutôt que tout autre qualités.
C’est à l’aube de ses seize ans qu’il rencontra Annabelle Blancastel. C’était l’une de plus belle jeune femme qu’il eut jamais rencontré. Petite mais très fine elle possédait de magnifique cheveux blond et des yeux d’un vert émeraude envoûtant. Bien qu’elle fut courtisée par beaucoup de ces messieurs, Eon en obtint très vite les faveurs et c’est avec un plaisir non feint qu’il se promenait sa main aux creux du bras dans les jardins spacieux de versailles.

21 ans, autant de printemps passés à se prélasser parmi la coure royale. Autant de printemps où ses tympans furent bercés par le doux murmures des rumeurs incessantes. Il était alors à l’apogée de son existence. N’ayant jamais connu ni les tracas ni la tristesse, Eon jouissait d’une existence paisible dont les seuls éléments perturbateurs étaient les visites orageuses de la figure paternelle.
Devenu capitaine de la garde royale, il excellait dans le domaine de l’épée bien que son physique aux apparences doucereuses ne le desserve.
Quant à Annabelle elle était devenue sa fiancée depuis moins de quelques mois et son ventre semblait s’arrondir de jour en jour.

Ce fut une nuit d’été, au cours du mois d’Août, qu’il rencontra Marcus. Il venait tout juste de s’asseoir sur un siège molletonné de velours lorsque la pièce commença. Sa charmante compagne se tenait près de lui dans sa plus belle toilette.
Elle sentait le lys et l’amande douce et ses boucles blondes tombaient en de gracieuses anglaises sur ses épaules frêles. Pourtant le jeune comte ne lui accorda pas même un regard. En effet, Le jeune homme qui venait d’entrer en scène était étrangement attirant.
Loin de ressembler à tous ceux qui suivaient le roi, il portait une peau au teint halé et sans aucune imputée. Ses iris piqueté de paillettes d’or semblait rivalisé avec les deux émeraudes scintillants d’Annabelle.
Ses muscles développés mais finement ciselés tendait sa peau sur des membres fins mais vigoureux. Quant à ses cheveux, ils étaient courts et aussi noirs que l’ébène. Ils tombaient en désordre devant un visage à la mâchoire carrée et au nez droit.

Le cœur d’Eon s’agita aussitôt. Un léger pincement dérangea ses entrailles et il dut s’y reprendre plusieurs fois pour suivre la scène. La voix du jeune comédien se répandait avec une douceur consternante dans la salle.
Lorsque le silence s’instaura après un moment il se leva chancelant et sonné. Il raccompagna sa douce et tendre au fiacre et se tourna pour jeter un dernier regard vers la porte de l’Opéra. Le jeune homme s’y tenait, adossé avec nonchalance il lui sourit distraitement.
C’est en montant qu’il sentit un poids dans la poche droite de son manteau. Il y plongea sa main et découvrit un morceau de papier froissé : Marcus.

De là naquit une amitié fusionnelle… Mais qui sait ce qui se tapissait sous les sentiments houleux d’Eon… Son caractère bien que lisse d’apparence était aussi imprévisible qu’une tempête en pleine mer.
Son ami comédien avait un tempérament de feu et ils se disputaient très souvent. Pourtant ,ils ne passaient plus une minute l’un sans l’autre. Ils faisaient tout ensemble et cela plus de la moitié du temps libre du plus jeune.
Annabelle ne disait rien pourtant depuis que le bébé était né, elle passait de plus en plus de temps seule et ne voyait quasiment plus son époux.

Et alors l’impensable arriva. Il avait rendez-vous vers onze heures et lorsqu’il pénétra dans le bâtiment il fut assaillit par une odeur atrocement ferrique. Il posa un mouchoir en dentelle sur son nez pour le protéger de l’incommodante odeur puis se dirigea vers les escaliers en bois. Ceux-ci craquèrent lamentablement sous son poids mais la bâtisse était non seulement ancienne mais aussi croulante et nauséabonde. Comme pour ponctuer cela, un rat détalla entre deux fétus de pailles et disparut dans l’obscurité oppressante.
Enfin il se trouva devant la porte. Elle était entrouverte mais aucune lumière ne filtrait depuis la pièce. Il poussa le battant du bout de la botte.
Aussitôt l’odeur se fit plus forte, elle satura tous ses sens et manqua de lui faire prendre connaissance.
Allongé sur son lit, Marcus gisait le bras ballant et pantelant en dehors de son lit. Le sang maculait ses vêtements de lin blanc et avait coulé le long du pied en bois sombre pour goutté sur le plancher aux lattes inégales.
Les pas raisonnèrent derrière lui, pourtant il ne bougea pas. Les larmes l’empêchaient de voir clairement ce qui se passait. Son esprit était saturé de douleur et pourtant il ne pouvait même pas mettre un pied devant l’autre. Son corps refusait de lui obéir tandis que son cœur torturé martelait son sternum.

Les gardes ne lui laissèrent pas le choix. Bien que capitaine et décoré de nombreux titres, on le plaça en geôle immédiatement.
C’est dans cette affreuse pièce de cinq mètres carrés qu’il passa les jours suivants à pleurer. Sa main tremblante écrivit les derniers désirs d’un homme brisé…Pourtant, il lui restait sa femme , sa petite fille… mais déjà il sentait qu’il avait perdu une partie de lui-même…

Le soleil brûla douloureusement sa peau tendis qu’il montait sur l’estrade en bois. Il regarda la lame d’acier qui se trouvait un peu plus haut. Un léger rictus passa sur ses lèvres et pourtant la peur envahit son être.
Les visages qui se trouvaient tout autour de lui étaient confus. Il put néanmoins appercevoir le visage d'Annabelle et de julia sa petite fille. Il portait des vêtement décent... Malgré que le réglement l'interdise il avait souhaiter comme dernière faveur de mourir avec la dignité que lui conférait son rang. Il jeta un coup d'oeil aux alentours, Il n'y avait aucun moyen d'échapper à son châtiment. En effet son épée était posée près du bourreau ce qui fit monter un soupir las en lui. Pourquoi se battre contre les évènements alors qu'ils étaient déjà tout tacés?
Il serra les dents et monta la première marche tandis que son estomac se serrait lamentablement.
Il n’était rien qu’un homme…rien qu’un homme qui avait peur de mourir. Car quoi de plus normal que de se sentir petit à un tel moment : petit et vulnérable.
Un sac en toile de jute fut placé sur sa tête. Le bourreau serra le cordon autour et fit un nœud pourtant très peu serré. Il posa ensuite sa tête sur le billot.
Eon attendit…. Attendit… les minutes lui parurent longues, étonnement longues… Et il se demanda comment des secondes pouvait lui paraître des heures… Enfin il tenta un roulement d’épaule.
Ses muscles lui répondirent lentement et il se rendit compte que personne ne le pressait de ne pas bouger. Il se redressa et fit glisser le sac qui couvrait ses yeux et l’empêchait de voir la lumière du jour.

Ce qui se produisit était au delà de tout ce qu’il pouvait comprendre. Il se trouvait en plein milieu d’une jungle luxuriante au divers coloris. Tout ce qui restait de son monde c’était cette guillotine…seulement ça…et rien d’autre que lui.

Bienvenue sur The Nick of Time! (bis)

Alors, concernant la fiche elle est parfaite, pas d'erreurs, l'histoire est intéressante ainsi que la façon de la conter. Ta fiche est agréable à lire, bien aérée. Je ne vois aucun points négatifs. Même si ce n'est pas dit, on imagine ce qui est arrivé à Marcus - c'est bien ce que je pense, hein?

Donc... Tu es validée!

Bon jeu parmi nous!

Eon ne le sait pas j'ai donc pensé qu'il valait mieux ne pas le précisé puisque mon personnage l'ignoire... mais moi je le sais x)
Dit toujours je pourrais te dire si c'est ça.

Et merci beaucoup finalement une fois posté c'était plus court que sous word! ^u^

Bon, suite à de multiples questions et remontrances sur le chat (c'était de bonne guerre ><), c'est tout bon pour moi.

Tu es donc validé !

Bienvenue (encore) et bon jeu parmi nous !